Enduction sur noyau

Description de la technique
Parmi les techniques les plus anciennes du verre, l’enduction sur noyau permettait de fabriquer des pièces de petites dimensions, du type “alabastron”, flacons à parfum ou à fards.

Historique de la technique
Elle a longtemps été pratiquée, du XVI° au I° siècle avant J-C en Mésopotamie, en Asie de l’Ouest et dans tout le monde méditerranéen. Dans un premier temps, l’artisan façonnait un noyau d’argile et de crottin de cheval destiné à donner la forme de l’intérieur du récipient. Il y insérait une tige de métal et laissait l’ensemble sécher. Puis il immergeait le noyau dans le verre en fusion d’un creuset, tout en tournant la tige afin d’obtenir une répartition homogène. Col et anses étaient étirés à la pince et appliqués à chaud. La décoration usuelle était souvent faite de filets de verre appliqués à chaud en spirale, autour de la pièce, réchauffés pour s’intégrer à la masse, puis parfois “peignés” en vaguelettes. Après refroidissement, la tige métallique était retirée et le noyau, pulvérisé. Cette technique archaïque est tombée en désuétude avec l’invention de la canne et du soufflage.

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